dimanche 30 novembre 2008

Week-end culturel

Le week-end passé fut placé sous le signe de la musique.

Le vendredi, je suis allé voir La Traviata, la grande, célèbre et magnifique Traviata de Verdi à l'Opéra de Lausanne. C'était très beau. Pas si long que ça, un peu plus de deux heures pour les trois actes (sans compter le temps des deux entractes). Plusieurs airs sont bien connus du grand public, dont le Choeur des Bohémiennes du deuxième acte (qui a été utilisé récemment dans une pub je pense).

Je ne puis vous montrer qu'une photo de la scène lors de l'entracte, car il était interdit d'en prendre durant le spectacle. Et en Suisse, on ne badine pas avec les règles. Non mais.


Changement de décor, le lendemain au soir, je prends le train pour Nyon, une ville située entre Lausanne et Genève, pour aller voir les Girls In Hawaii. La salle, l'Usine à Gaz, n'était pas très grande mais très sympa. Je dois avouer que je ne savais pas trop à quoi m'attendre en allant voir les Girls... je les avais déjà vus plusieurs fois en Belgique lors de leur premier album. Je n'avais rien écouté du nouvel album. Et bien... ça valait le déplacement!

Ils ont toujours cette mise en scène assez efficace, avec écrans et lampes de chevets. Mais l'ambiance n'était pas que "pop_soft_sirupeuse_feutrée_on_aime_tous_les_abeilles", loin de là. Plusieurs morceaux bougeaient bien, dont Road To Luna, un nouveau, dont vous avez la vidéo ci-dessous. En fait, ils ont alterné nouveaux et anciens morceaux, ce qui tenait le public en haleine. Au final, ils ont joué 20 minutes supplémentaires suite au rappel qu'on leur a fait!

La magie du blog, c'est de pouvoir y mettre des vidéos également! Voici donc l'ouverture du concert avec The Fog.



Voilà le morceau dont je vous parlais, Road To Luna. On remarquera un léger accent wallon dans la présentation qui le précède.



Pour terminer, nous avons eu droit à Organeum en version sans batterie mais avec contrebasse et choeurs. Splendide. Je n'arrive pas mettre la vidéo sur le blog (mystères de l'informatique...), je vous mets donc le lien pour voir la vidéo sur Youtube : Organeum.

jeudi 27 novembre 2008

Genève

Après l'escapade lyonnaise, retour à Lausanne... pour une nuit. En effet, le lendemain, on repart en vadrouille, Serena et moi, pour visiter Genève.

Genève, la ville internationale... la métropole administrativement suisse mais culturellement fort française (tous les Suisses, sauf les Genevois, vous le diront).

Lors de notre arrivée en gare de Genève, attroupement, rumeur sur le quai... que se passe-t-il? Il s'agit d'une des manifestations liées à l'anniversaire des 150 ans de la "voie des Romands", la ligne Genève - Lausanne. Pour fêter cela, un train "historique" (entendez loco à vapeur et wagons d'époque, avec compartiments et trois classes) rallie les deux villes. Voilà une parfaite occasion de jouer les touristes de bonne heure.




Et une fois de plus, on se croirait à une autre époque.


Difficile de parler de Genève sans montrer son jet d'eau. Il a pas l'air méchant comme ça, mais sauf erreur, la colonne d'eau mesure plus de cent mètres ("oooh"s dans l'assemblée).


On décide de visiter le coin des institutions internationales. Sans tous les citer, sachez que Genève abrite les sièges de l'ONU, l'OMS, l'OMC, la Croix-Rouge et du Haut Commisariat aux Réfugiés.

Entre les bâtiments, plusieurs parcs, on en profite pour reprendre un bol d'automne.



"Je fais mon malin - première".



Devant l'entrée principale de l'ONU, cette chaise géante à trois pieds, faisant partie d'une campagne de sensibilisation contre les mines antipersonnel.


"Je fais mon malin - deuxième".


Tout ça, c'est bien beau, mais avec Serena, on se dit qu'il serait temps de faire un peu d'exercice.



Dans le "quartier international", il y a aussi des missions permanentes. Vous auriez dû voir celle des U.S.A., avec caméras, soldats et tout le bataclan à l'entrée...


La gare de Cornavin. Marrant parce que, pris comme ça, c'est exactement la même devanture qu'à Lausanne. Bon, je suis sympa, je vous livre la signification de cet acronyme mystérieux : Schweizerische Bundesbahnen/Chemins de Fer Fédéraux/Ferrovie Federali Svizzere. On se sent plus intelligent maintenant.


Ah oui, pour nos amis les linguistes, sachez que de Saussure est né à Genève.
(Nota : si la photo est prise de travers, c'est complètement intentionnel. Non mais.)


La cathédrale. Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi j'ai toujours envie de mettre un accent circonflexe sur le deuxième "a" de "cathédrale"?


On s'amuse comme on peut.


Le Rhône... ou le Léman?

Par contre, avec Serena, on se faisait une réflexion : le pont ne laisse pas passer les bateaux... donc pas de trafic marchandises sur le Léman??

La nuit sur Genève vue du jet d'eau (qui s'arrête de jet-d'eau-ter la nuit venue).

On a connu pire comme fin de post.

mardi 25 novembre 2008

Lyon III - la Croix Rousse et autres choses

Suite et fin de Lyon.

Petite vue sur la Croix Rousse, l'une des collines de la ville.

La même chose, avec un Vélo'v et je en plus. Ce cliché est important car

1) vous voyez à quoi ressemble un Vélo'v ;

2) vous êtes rassurés quant au fait que j'ai toujours une existence matérielle. Ben oui, c'est la première photo de ce blog sur laquelle je figure. Explication : visiter une ville avec quelqu'un, c'est pratique. Jusque-là, mes escapades en Suisse se sont faites en solo, d'où.

On traverse le Rhône, et avant de monter à la Croix Rousse, on passe devant l'Opéra de Lyon, réalisé par Jean Nouvel.

Après avoir prix le métro à crémaillère, nous voilà au sommet de la Croix-Rousse, avec un mur trompe-l'oeil. Sur la gauche, le car de touristes qui repart après avoir fait une petite pause devant l'oeuvre.

Comme on est en haut de la colline, on a vue sur la ville. Et aussi sur la colline d'à côté, Fourvière.

Et on termine avec deux photos à la rien-à-voir.


Alors, vos impressions sur Lyon?

lundi 24 novembre 2008

Lyon II - Bibliothèque de Villeurbanne, parc de la Tête d'Or et Cité Internationale

On poursuit la visite. Toujours à Villeurbanne, Serena a entendu parler d'une bibliothèque réalisée par Mario Botta, cet architecte tessinois (partie italophone de la Suisse) qui a également dessiné le palais de l'Union des banques suisses à Bâle (cinquième photo de mon post sur Bâle).

Nous y voilà. Il s'agit de la Maison du Livre, de l'Image et du Son François Mitterand, de 1987. Je ne m'hasarderai pas à commenter, je suis peut-être urbaniste mais pas architecte:)

À l'intérieur.

Changement de décor : on prend chacun un Vélo'v (ces vélos publics disponibles partout dans la ville) et on parcourt le magnifique parc de la Tête d'Or. Mention spéciale pour son jardin zoologique, ambiance... safari.


Serena, dont je parlais plus haut. C'est avec elle que j'ai visité Lyon. Collègue urbaniste, elle effectue actuellement son stage à l'Agence d'urbanisme du Grand Lyon.

Au fond de la Tête d'Or se dresse la Cité Internationale. Comment la décrire? Nouveau bout de ville, développé suite à l'arrivée du TGV. Volonté de faire de Lyon une métropole européenne, du coup, on fait un grand centre de congrès, une amphithéatre, un cinéma multiplex, des bureaux, du logement, etc.


Dans l'allée centrale, de... l'art (?). Un grand livreur de pizzas, par exemple.

Mon préféré est celui-ci... assez bluffant!

dimanche 23 novembre 2008

Lyon I - le Rhône et le quartier des Gratte-ciel

Il y a deux semaines, j'ai passé quatre jours à Lyon. Cette ville est magnifique, n'ayons pas peur des mots. J'y étais déjà allé l'année passée en voyage d'études avec le Master d'URBA, donc je connaissais déjà un peu la ville... et avais envie de voir les quartiers que je n'avais pas eu le temps de faire à l'époque!

Étant toujours atteint de photographite aïgue, je n'ai pu m'empêcher de "mitrailler"... Vu le nombre de clichés que j'aimerais bien vous montrer, je ferai plusieurs posts, comme pour Berne.

Départ en gare de Lausanne. Et soudain, ce que j'appellerais une "occasion photographique" : les vieux wagons, ce brave homme en pardessus, serviette et parapluie (participant malgré lui à cette grande oeuvre qu'est mon blog), vite vite, cadrons correctement, prenons également l'horloge et le toit métallique qui fait très gare du début du 20ème siècle, mettons en noir et blanc, et voilà, nous sommes projetés dans une autre époque!

Arrivée à Lyon. Photo du Rhône le jour...

... et la nuit. À l'extrême droite, voyez la pointe jaune : il s'agit de la "tour crayon".

Mais qu'est-ce-que-c'est-t-ça?

Nous sommes toujours à Lyon. Il s'agit du quartier des Gratte-ciel, à Villeurbanne. Construit dans les années 30, ces immeubles abritaient à l'origine des logements sociaux. Ce qui est impressionnant, c'est l'étendue de l'intervention et l'homogénéité du quartier. Difficile de le voir sur les photos, mais c'est un véritable bout de ville qui a été planifié d'un coup. Et qui a passé les décennies! Fou également de constater que cela n'a pas mal vieilli. Enfin - et après j'arrête avec le quart d'heure urbanistique - pour le peu de temps que j'y ai passé, la hauteur des immeubles n'est pas oppressante... beaucoup moins en tout cas que les barres construites trente ans plus tard dans toute la France en fond de crise du logement. Un exemple réussi de densification?

Et comme pour la première photo de ce post, on se croirait dans une autre époque...

Samedi, c'est jour de marché. Regardez les gratte-ciel en arrière-plan.

Fresque

Lausanne n'est pas une ville qui est taggée sur ses moindres surfaces planes, poteaux, abribus, etc. Il semble par contre qu'il existe une tradition de réaliser des fresques dans les passages souterrains (qui sont nombreux).

Je ferai peut-être un jour un safari urbain sur le thème des graffitis lausannois, armé de mon appareil photo, et je vous proposerai alors un post montrant les plus belles réalisations. Pour l'heure, voici la fresque situé devant l'entrée de la FNAC (à mon avis c'est une commande).

Il est marrant, en scrutant attentivement, de "comprendre" des formes ou des personnages que l'on n'avait pas vus au premier coup.

Pour ma part, je trouve que le mix entre Marylin Monroe et le chat d'Alice au Pays des Merveilles est assez bien réussi.

samedi 22 novembre 2008

Martigny et alentours

Avec mes parents, le dimanche, on décide de prendre le sud. Direction le Valais, un grand canton qui est limitrophe de la France et l'Italie. Un canton de montagnes, où l'amateur de randonnées trouvera son bonheur. Précisons au passage que c'est dans le Valais que le Rhône prend sa source. Que dire d'autre? Qu'à écouter les Vaudois, il semble que le Valais soit un peu le Texas suisse. Traduction : les Valaisans seraient un peu rustres, bourrus, pas raffinés... des gens du terroir quoi. Bon, moi je vous rapporte ce qu'on me dit... je n'ai pas (encore) d'avis sur la question. Petit parallèle au passage : les Suédois disent exactement la même chose des Finlandais. C'est pas pour étaler ma culture, mais ça m'a fait penser à ça et ça peut peut-être aider à comprendre.

Le temps n'était pas avec nous ce jour-là, mais qu'à cela ne tienne.

Après avoir passé Vevey et Montreux, nous continuons dans la vallée jusque Martigny, petite bourgade située à une heure de route de Lausanne. Ne casse pas trois pattes à un canard, mais est sympa pour ce qu'elle est (quelle critique bien construite! je peux poser ma candidature au Routard je pense). Le site était occupé par les romains déjà, et de nombreux vestiges sont encore visibles. Le plus impressionnant est l'ampithéâtre, dont l'acoustique a traversé les âges (vérifiez vous-même, descendez au centre et parlez).


C'est ce qui s'appelle faire d'une pierre quatre coups, ou si vous préférez, un concentré de l'amphithéâtre, de Papa, de Maman et de la montagne.

Fin de la visite de Martigny. Je dois ajouter qu'avant la promenade, nous avions mangé dans un restau-café super sympa (qui servait un nombre impressionnant de bières belges), petite fondue de derrière les fagots qui vous réconcilie un homme avec le fromage. Oh oui.

On décide de prendre un peu de hauteur pour visiter des cascades qui sont fermées (hors saison). On se rabat sur une petite promenade en montagne, pendant laquelle on prend une grosse bouffée d'automne. Admirez les couleurs.




La panoramologie, la science du panorama, nous enseigne que les logiciels de fusion de photos sont puissants... mais ne parviennent quand même pas à rectifier les différences de luminosité entre les clichés (ou du moins je n'arrive pas à leur faire comprendre). Ce qui explique ce genre de résultat qui, ma foi, n'est pas déplaisant.

On poursuivant un peu, on arrive à ce petit chalet, qui est habité quelques mois par an (en hiver, impossible de monter car la route est bloquée par la neige, dixit l'autochtone que nous avons rencontré).


Et on se refait un panorama bizarre:)

Fin de la balade et du post. Photo interactive! Retrouve 1) le Papa d'Etienne 2) une voiture qui arrive. De nombreux cadeaux gagner pour les premiers à répondre correctement.